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Sentinelles - Portrait de Simon
Référent bénévole Sentinelle et membre du comité de pilotage
FNE Occitanie-Méditerranée
Comment as-tu connu le projet Sentinelles de la Nature ?
Par le biais d’Arnaud Schwartz, quand il était président de France Nature Environnement. Il proposait de développer le projet Sentinelles de la Nature en tant que projet national.
Sentinelles, c’est quoi pour toi ?
C’est avant tout un projet qui répond à un besoin ancien, qui vient du terrain, de disposer d’un outil pour les associations identifiées par le public comme agissant localement pour la protection de l’environnement. Elles ont à gérer des signalements au quotidien, et autrefois par téléphone, mails, etc.
Sentinelles permet de traiter ces signalements de manière plus efficace et rationnelle, et donc de ne pas s’y noyer. Il présente de multiples plus-values pour traiter et utiliser ces données.
Par ailleurs la vie autour de l’outil génère des discussions qui sont extrêmement enrichissantes, qui créent du lien entre bénévoles et salariés, et entre référents de différents territoires.
Une pépite à partager ?
Quand j’en ai l’occasion lors de déplacements, je vais voir les signalements faits à proximité pour me rendre compte. Et souvent, bien que je sois prévenu, je suis estomaqué de voir en vrai ce qu’on nous signale.
Je me souviens clairement de tous ces signalements que je suis allé voir par moi-même, quand les autres finissent comme des statistiques. Le risque avec ce type d’outil est de devenir blasé et/ou de voir les choses de trop loin pour en prendre toute la mesure. C’est pourquoi je pense que l’expérience sensible est irremplaçable pour vraiment réaliser ce qu’est Sentinelles de la Nature.
Sentinelles - Portrait de Lydie