Communiqué de presse

Conférence environnementale : la deuxième doit être la bonne !

Publié le 17 septembre 2013

Un an après la première édition, le gouvernement réunit de nouveau l’ensemble des acteurs de la conférence environnementale. A quelques jours de ce nouvel exercice de concertation, FNE revient sur une année environnementale plutôt vert pâle et fait part de ses inquiétudes quant à la volonté gouvernementale d’engager véritablement la transition écologique…



L’énergie, quelques points de satisfaction



Acté lors de la première conférence environnementale, le débat sur la transition énergétique s’est achevé il y a quelques semaines. La tenue de ce débat constitue l’un des principaux motifs de satisfaction de FNE à propos de la conférence environnementale même si c’est le projet de loi qui dira si, oui on non, la France a enfin mis en œuvre une nouvelle politique énergétique. Il faut également souligner que, jusqu’ici, l’interdiction concernant l’exploitation des Gaz de schiste et annoncée par le président de la République en conclusion de la première conférence environnementale, n’a pas été remise en cause…



Feuille de route 2012 : une mise en œuvre laborieuse



Que l’on parle de fiscalité, de santé, de gouvernance ou encore de biodiversité, on ne peut pas dire que la mise en œuvre de la feuille de route 2012, issue de la conférence environnementale, soit satisfaisante. Gouvernance complexe et servant parfois d’alibi qui a provoqué notre départ des Etats généraux de la modernisation du droit de l’environnement, mise en œuvre laborieuse, insuffisance des moyens… Les avancées sont trop peu nombreuses et impliquent de faire un état des lieux avant de lancer le deuxième round, sans quoi les mêmes conclusions pourront être tirées dans un an.



Encore beaucoup d’attentes !



Bruno Genty, président de FNE : « Au cours de cette année, on peut difficilement considérer que l’environnement a été la priorité du Gouvernement .Le report de l’application de la taxe kilométrique poids lourds dont on nous avait dit qu’elle renflouerait le ministère de l’Ecologie en est une illustration de plus. Les exemples sont légions. La manière dont ont été traités certains engagements de la feuille de route et le manque de cohérence de la politique du Gouvernement nous inquiète pour la suite du processus. il est encore tôt pour faire le bilan de la conférence environnementale de 2012 car de nombreux chantiers sont en cours. Nous sommes prêts à jouer le jeu de la concertation, mais les attentes sont à la hauteur de notre investissement ! Le PLF 2014 sera le véritable indicateur de l’engagement politique de cette majorité sur le chemin de la transition écologique »



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