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Autorisation d'effarouchement d'un ours dans les Hautes-Pyrénées
Par arrêté du 26 juin 2013, le préfet des Hautes-Pyrénées a autorisé l’effarouchement d’un ours sur les estives de Luz-Saint-Sauveur jusqu’au 30 septembre 2013.
Sous la pression des éleveurs, le préfet des Hautes-Pyrénées vient d’autoriser l’effarouchement d’un ours sur des estives de Luz-Saint-Sauveur, estimant que ces perturbations intentionnelles permettent de prévenir des dommages importants aux troupeaux. Cette décision serait également prise du fait des inondations qui ont ravagé la région le 18 juin 2013. Les éleveurs estiment subir une double peine suite à cette catastrophe.
Tout a commencé au début du mois de juin. Une poignée d’éleveurs a organisé dans la nuit du 6 au 7 juin, une battue à l’ours suite à une attaque sur un troupeau. Prévenu par les associations, le Préfet avait mis en place un cordon de gendarmerie pour prévenir toute atteinte à l’ours.
Le 23 juin 2013, les éleveurs ont rencontré le préfet. À cette occasion, ils ont lancé un ultimatum : l’État retire l’ours dans un délai de 48 h sinon ils iront tuer l’ours.
Quelques jours plus tard, le préfet publiait l’arrêté d’effarouchement.
FNE précise que la plupart des troupeaux du secteur sont peu ou pas protéger. Suite au risque accru d’attaques du fait de la présence de l’ours Canellito, certains éleveurs ont entamé des démarches pour obtenir des aides pour la protection du troupeau.
FNE s’interroge sur le message que l’État leur adresse en cédant face à la menace d’une poignée de virulents. Est-ce là la voie d’encouragement pour ceux qui hésitant, se lancent dans les démarches pour la protection de leurs troupeaux ?
FNE et ses associations des Pyrénées étudient actuellement les éventuelles suites juridiques. Pour rappel, l’année passée, un arrêté similaire avait été publié autorisant également l’effarouchement de l’ours dans ce secteur. FNE et ses associations avaient saisi la Justice. Une audience devrait intervenir sous peu.