Consultation publique sur le projet de nouveaux standards PEFC : FNE exprime ses exigences

En France métropolitaine, plus de 5,2 millions d’hectares de forêts (domaniales, communales, privées) et près de 50 000 propriétaires forestiers sont certifiés PEFC, c’est à dire selon les critères et exigences de gestion forestière durable définies au sein de l’association PEFC France. Depuis décembre 2009, PEFC France a entamé le processus de révision de ses exigences de gestion forestière durable pour la période 2011-2016 au travers d’un Forum national. Cette révision a lieu tous les 5 ans au travers d’un processus d’amélioration et de concertation.

La fédération FNE, membre fondateur de PEFC France participe activement à la vie de l’association et s’est fortement impliquée dans l’actuelle révision des standards pour défendre un système équitable, concerté et performant, notamment d’un point de vue environnemental.



Malgré les nombreuses réunions organisées, le consensus sur ces projets d’exigences n’est pas à ce jour atteint ; néanmoins, et malgré cela, le forum d’acteurs en charge de ce processus et réuni en plénière début septembre a décidé de soumettre les propositions de standards à une consultation publique de 60 jours conformément à la procédure définie. Cette consultation prendra fin au 20 novembre prochain. Le 5 novembre, FNE a transmis à PEFC France ses ultimes demandes de modifications des projets de textes.



Pour la fédération FNE et ses associations membres et affiliées, les documents proposés manquent encore d’ambition et restent frileux en matière de garanties apportées aux consommateurs concernant la préservation de la biodiversité au travers des pratiques de gestion forestière.



Ainsi, nous demandons notamment à ce que cette certification puisse préserver :

• la biodiversité liée aux stades âgés ou sénescents, forts absents de nos forêts de production ,en préservant au moins 3 arbres » habitats » par ha et du bois mort au sol ;


• les potentialités des sols et du paysage avec des limitations pour les coupes rases en plaine (4ha) et en pente supérieure à 30% (1ha) ;


• le maintien des menus bois et rémanents en forêt indispensable, au regard de leur richesse nutritive, pour la vie et la dynamique des sols forestiers.