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Deux loups supplémentaires pourront être détruits
Par arrêté ministériel, l’État vient d’autoriser les tirs de défense de deux loups supplémentaires.
Par l’arrêté ministériel du 2»>http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?dateTexte=&categorieLie… janvier 2012 publié au Journal officiel du 11 janvier 2012, deux loups pourront être détruits dans le cadre de tirs de défense.
En effet, cet arrêté par son article 1 autorise à compter du 11 janvier 2012, la destruction d’un nombre total de deux loups. Ces destructions ne pourront se faire uniquement dans le cadre de tirs de défense, et selon les dispositions du protocole de tir qui était applicable cet été, soit les articles 12 à 21 de l’arrêté du 9 mai 2011.
Ces deux loups seront décomptés du quota prévu pour la saison à venir, c’est-à-dire pour la période 2012-2013.
Les tirs de prélèvements restent interdits.
Cette modification réglementaire avait été présentée lors du comité national loup du 3 novembre 2011 et avait fait l’objet d’une consultation publique sur Internet.
Les associations avaient accepté ces tirs supplémentaires étant considéré que ce nombre de loups serait décompté des loups prélevés la saison 2012-2013.
De plus, étant donné que le quota de six loups a été atteint du fait des actes de braconnage commis cet été, des tirs de défense ne pouvaient plus être déclenchés. Les associations ont estimé que cette situation risquait de mettre en difficulté des éleveurs qui faisaient de réels efforts de protection et qui faute de tirs de défense se trouveraient démunis.
FNE a néanmoins rappelé qu’elle s’opposait à certaines dispositions encadrant ces tirs de défense qui autorisent notamment des armes plus puissantes qui s’avèrent ainsi potentiellement létales pour le loup. Or, l’objectif premier des tirs de défense n’est pas la destruction du prédateur mais sa mise en fuite.