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La louve abattue à Duranus était bien allaitante
C’est par la lettre d’information du réseau loup de l’ONCFS que nous apprenons que la louve abattue à Duranus était allaitante et avait donné naissance à quatre louveteaux.
Dans le cadre d’un tir de prélèvement, une louve avait été abattue à Duranus dans les Alpes Maritimes le 18 juin 2013.
De sources sûres, nous apprenions que la louve était allaitante. Son abattage signait également l’arrêt de mort de ses louveteaux qui en cette période de l’année ne sont pas encore indépendants.
Début juillet, par une lettre ouverte au préfet des Alpes Maritimes, notre fédération avec plusieurs autres associations, demandait au préfet la confirmation de cette information, et le cas échéant, que les louveteaux probablement morts suite à la disparition de la femelle soient décomptés du nombre maximal de loups pouvant être abattus cette saison.
Sans réponse, notre fédération avait profité de la séance du 8 avril 2013 du Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage pour reposer la question au ministère. Il nous a été indiqué qu’aucune réponse ne pouvait nous être donnée quant au fait que la femelle était allaitante ou non, mais qu’en aucun cas, il n’était prévu par le dispositif actuel que des louveteaux soient décomptés du quota maximal dans le cas du tir de leur mère.
Or, dans la dernière lettre d’information du réseau loup de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (Bulletin»>http://www.oncfs.gouv.fr/download.php?file_url=IMG/pdf/Bulletin-ReseauLo… loup du réseau n°29 – 1er janvier-30 juin 2013), nous apprenons que l’autopsie a révélé que la femelle, âgée de 2 ans, était allaitante d’au moins quatre louveteaux.
Notre fédération ne comprend pas pourquoi cette information n’a pas pu lui être confirmée plus tôt et de manière officielle, alors même que les dispositions du nouveau Plan d’action pour le loup prévoient plus de transparence.
Une incompréhension plus totale encore, lorsque nous apprenons que la DREAL Rhône-Alpes a donné tous les éclaircissements sur ce tir dès le 17 juillet à la LPO Rhône-Alpes qui l’interrogeait sur les conditions de ce tir. Par un courrier clair et précis, des réponses ont été apportées point par point.
Un épisode qui en dit long sur le climat qui règne dans les Alpes du sud.
Devons-nous en retenir qu’il nous faudra désormais nous adresser à un autre ministère que celui de l’écologie pour avoir des informations sur le tir d’un loup ?