La louve d'Abriès n'a pas été empoisonnée
Les analyses toxicologiques conduites suite à la découverte d’une louve morte dans les Hautes-Alpes n’ont pas révélé la présence de poison.
Le 12 mai 2014, des agents du Parc naturel régional du Queyras ont découvert le cadavre d’une louve à Abriès dans les Hautes-Alpes.
L’autopsie montrait que l’animal était probablement mort des suites d’une collision avec un véhicule. Toutefois, des analyses toxicologiques avaient été conduites afin de voir si cette collision était liée ou non à un empoisonnement. Au final, aucune trace de poison n’a été détectée.
En décembre 2013, un loup avait été retrouvé mort sur le bord d’une route à Arvieux (Hautes-Alpes). Les analyses ont démontré que l’animal avait été empoisonné avec du chloralose. Le 4 janvier 2014, c’est le cadavre d’une louve empoisonnée au carbofuran qui avait été retrouvé près du village de La Brigue dans les Alpes Maritimes.
Selon le poison utilisé, l’animal peut subir une baisse de la vigilance et l’altération de ses sens au point de lui faire commettre des imprudences ou alors l’affaiblir au point de ne plus arriver à se nourrir. C’est ce qui est arrivé à la louve de La Brigue.