Les forêts primaires continuent de stocker du carbone
Dans un récent article publié dans Nature, une équipe de chercheur affirme que les forêts primaires continuent de stocker du carbone.
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Une équipe internationale de chercheurs revient sur une théorie développée depuis les années 60 affirmant que le bilan carbone des forêts de plus de 150 ans est neutre. En effet, ils déclarent que les forêts anciennes continuent d’absorber du carbone et peuvent ainsi être considérées comme des puits de carbone.
Les forêts primaires n’ont pas été intégrées dans le cadre du Protocole de Kyoto. Pour FNE comme pour de bien nombreux acteurs, ces forêts anciennes doivent être préservées non seulement parce qu’elles séquestrent déjà une quantité importante de carbone mais également parce qu’elles contribuent à la réduction de la quantité de CO2 dans l’atmosphère. Cela sans compter leur intérêt scientifique et pédagogique d’une part et en matière de naturalité et de préservation de la biodiversité d’autre part.
Une meilleure valorisation de la protection des forêts est en discussion dans le cadre des échanges visant à donner suite au protocole pour renforcer la lutte contre le changement climatique. Cette étude vient donc confirmer la nécessité d’une telle initiative, même si pour FNE un cadre de réflexion plus large est indispensable. Cela nécessiterait notamment de s’accorder sur une définition internationale de la forêt ancienne.