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Loup : FNE écrit à Ségolène Royal
Depuis sa décision de suspendre sa participation au Groupe National Loup en 2014, France Nature Environnement a demandé un rendez-vous avec la ministre pour parler spécifiquement de l’organisation de la coexistence entre loup et activités humaines. FNE a adressé début juin, en amont de la finalisation des arrêtés, un troisième courrier en ce sens.
L’État s’engage pour la saison à venir vers une » libéralisation » à tous les niveaux des possibilités d’interventions armées sur les loups, du tir de défense jusqu’au tir de prélèvement renforcé, y compris en banalisant les destructions du loups par les chasseurs lors de chasses ordinaires, sans les lier à une objectivation de l’importance des dommages. Ces dispositions permettront également des tirs de défense contre le loup dans les zones cœurs des parcs nationaux allant ainsi à l’encontre des objectifs de protection de la nature de ces espaces.
Dans ce courrier adressé début juin (avant la parution des arrêtés organisant les opérations de destruction du loup), FNE regrette ces options qui démontrent que l’État n’assume pas la protection du loup et que faute d’avoir défini objectif et moyens, il cède le pas aux groupes de pression dont l’objectif est la régression ou l’éradication du loup.
Après avoir exposé son analyse, FNE demande, avant la parution des arrêtés valables pour la saison prochaine, un rendez-vous de la façon la plus instante. Nous sommes toujours en attente d’une réponse.
Lire le courrier à l’attention de Mme Ségolène Royal.