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Louve abattue à Duranus : mutisme du préfet
À ce jour, nous n’avons reçu aucune information venant confirmer ou infirmer le fait que la louve abattue le 18 juin 2013 à Duranus dans le cadre d’un tir de prélèvement était la femelle dominante et qu’elle était allaitante.
Par un courrier du 2 juillet 2013, FNE, l’Aspas, FERUS, le GEML, la LPO Paca, la SFEPM et le WWF France réitéraient leur demande d’information sur les circonstances du tir de la louve abattue au mois de juin dernier sur la commune de Duranus.
Selon des sources sûres, nos associations avaient appris que la louve était la femelle dominante et qu’elle était allaitante. La portée compterait cinq louveteaux qui suite à la disparition de leur mère sont très probablement morts.
À ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse de la part du préfet à notre interpellation.
À l’occasion de la commission Faune du Conseil national de protection de la nature qui s’est tenue le 8 avril 2013, notre fédération avait également posé la question au Ministère de l’Écologie. Il a indiqué qu’il n’avait pas de réponse à nous apporter, il ne sait rien sur le fait que la louve ait été allaitante, ni sur l’existence de louveteaux ou leur éventuel
nombre.
Il a simplement indiqué qu’il n’était pas prévu par le dispositif actuel que dans le cas d’une louve allaitante, les jeunes soient décomptés du quota maximal.
Il y a pourtant eu une autopsie de l’animal et même un examen externe permet de savoir si la femelle était allaitante ou non.
On pourrait croire que quand il y a un loup, c’est flou !