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Biodiversité

Nagoya, 29 octobre : un accord positif pour la biodiversité mondiale

Publié le 29 octobre 2010

La dixième Conférence des Parties (COP 10) à la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) a finalement débouché sur un accord global, après une dernière journée marathon. La communauté internationale s’est fixée une nouvelle feuille de route pour la biodiversité et FNE ne peut que s’en réjouir.

Ce n’est qu’en début de soirée que la Présidence Japonaise annonçait qu’un accord entre les groupes régionaux avait été trouvé sur le protocole APA (Accès aux ressources et Partage des Avantages). Mais il restait à s’accordait sur le plan stratégique pour la période 2011-2020 et sur les moyens financiers qui pourraient y être consacrés. Les débats se sont donc poursuivis en segment ministériel en fin de soirée et en début de nuit.



Après ces ultimes échanges, les délégués ont trouvé un compromis autour de 20 objectifs pour freiner l’érosion de la biodiversité d’ici 2020 (1). Parmi ces objectifs figure notamment l’extension des aires protégées terrestres et maritimes, mais nous n’avons pas à ce stade, le détail des chiffres retenus.



Avec cette feuille de route, non contraignante, les parties à la CDB s’efforceront de construire d’ici 2050, une société vivant en harmonie avec la nature.



Les discussions ont été âpres et incertaines jusqu’au dernier moment, mais le compromis auquel elle ont abouti est une excellente chose.



Compromis dit certes ambition moindre, mais ambition tout de même. Pour FNE, il appartient désormais à tous les acteurs de porter cette ambition et de la mettre pleinement en œuvre, car notre futur est dans la diversité.



(1) Figurent parmi ces objectifs, notamment ceux de :

- Réduire de moitié au moins et, si cela est faisable, ramener de près de zéro le taux de perte d’habitats naturels, y compris les forêts ;

- Atteindre le taux de 17 % d’aires protégées terrestres et zones humides intérieures et 10 % d’aires protégées marines et littorales ;

- Restaurer au moins 15 % de territoires dégradés par le biais d’actions de conservation et de restauration ;

- Faire des efforts pour réduire les pressions subis par les récifs coralliens.



Ces objectifs seront traduits dans les stratégies et plans d’actions nationaux dans les deux ans. Les mécanismes et moyens financiers à dégager pour la mise en œuvre de ce plan stratégique devront être définis d’ici 2012.




 

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