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Queyras : le loup retrouvé mort a été empoisonné
Le 2 décembre 2013, le cadavre d’un loup avait été retrouvé sur le bord d’une route du Queyras dans les Hautes-Alpes. Selon les analyses réalisées, l’animal a été empoisonné.
Les»>http://loup.fne.asso.fr/fr/queyras-un-loup-mort-au-bord-de-la-route.html… premières constatations avaient conclu que ce jeune mâle retrouvé sur le bord d’une route à Arvieux dans les Hautes-Alpes était mort après une collision avec un véhicule.
Mais selon les services de l’État, le canidé a été empoisonné. La substance retrouvée dans son estomac est un produit somnifère et toxique : le chloralose, utilisé avant son interdiction en 1997, comme appât pour la lutte contre les taupes et les rongeurs.
La quantité retrouvée est importante et par conséquent, il ne s’agit pas d’une contamination secondaire, c’est-à-dire par ingestion d’une proie intoxiquée. Cette pratique non sélective constitue une réelle menace pour la faune sauvage et les animaux domestiques.
Au mois de mars 2014, les services de l’État avaient indiqué que la»>http://loup.fne.asso.fr/fr/alpes-maritimes-une-jeune-louve-empoisonnee.h… louve retrouvée morte au début de l’année dans les Alpes Maritimes avait été empoisonnée.
Comme le prévoit le plan national loup, ce loup sera décompté du plafond maximal de loups pouvant être détruit, fixé à 24 individus. Dix loups, dont trois par braconnage, ont été jusqu’à présent décomptés.
La fédération, avec ses associations de Rhône-Alpes, examine les suites juridiques à donner à ce délit passible d’une peine de 15 000 euros d’amende et d’un an d’emprisonnement.