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Communiqué de presse
Biodiversité
Attaque de requin à La Réunion : le « prélèvement » n'est pas la solution
Publié le 28 juillet 2012
En réponse à l’attaque mortelle survenue le 23 juillet 2012, des voix s’élèvent à nouveau à La Réunion pour demander le « prélèvement » des requins. Pour FNE et son association membre réunionnaise, la SREPEN, la pêche punitive n’est pas la solution.
Des prélèvements coûteux, chronophages et inefficaces
Depuis 2011, six attaques de requins dont deux mortelles ont été recensées à La Réunion. En réponse à ces attaques, les autorités avaient débloqué l’année dernière 800 000 euros, somme destinée à lancer des programmes de recherches sur les requins et à sécuriser des plages. Des opérations de prélèvement avaient également eu lieu, mais malgré les moyens conséquents déployés, elles n’avaient permis la capture que d’un seul requin bouledogue.
Tirer des enseignements des premiers travaux de recherche
En revanche, les premiers résultats des recherches conduites démontrent que les requins présents près des côtes réunionnaises sont des individus solitaires qui viennent occasionnellement près des côtes et passent l’essentiel de leur temps au large. Ces requins, contrairement à ce qui est relayé par la rumeur, ne sont pas sédentaires et ne se cachent pas dans les réserves naturelles. Dans ces conditions, il est évident que la solution émotive des mesures d’abattage permet juste aux autorités de répondre à la pression sociale et ne constituent pas une réponse adéquate. Elles ne permettent pas de protéger efficacement les usagers de la mer du risque requin et s’ajoutent à des captures déjà mal maîtrisées.
Changer les habitudes et les pratiques
Les causes de ces attaques répétées peuvent trouver leur origine dans l’augmentation de la fréquentation du littoral et l’expansion des activités nautiques qui multiplient les risques. Le développement des bassins d’aquaculture et la pratique du shark-feeding attirent les requins. Des moyens doivent être donnés aux biologistes pour poursuivre leurs investigations pour comprendre le pourquoi de changement de comportement et proposer des solutions réalistes. Dans l’attente, FNE et la SREPEN estiment qu’il serait plus efficace de réguler ces activités et par conséquent, l’Etat devrait soutenir les professionnels des sports nautiques.
Benoît Hartmann, porte-parole de FNE : « même si la dernière attaque a eu lieu en milieu d’après-midi, les recommandations susceptibles de minimiser les risques, baignade de nuit ou au lever du jour, en eaux troubles, ou sur les sites de nourrissage des requins connus, doivent être largement diffusées. Il n’y a pas d’autres moyens pour éviter des accidents tout en préservant les requins qui jouent un rôle essentiel dans nos océans ».
Depuis 2011, six attaques de requins dont deux mortelles ont été recensées à La Réunion. En réponse à ces attaques, les autorités avaient débloqué l’année dernière 800 000 euros, somme destinée à lancer des programmes de recherches sur les requins et à sécuriser des plages. Des opérations de prélèvement avaient également eu lieu, mais malgré les moyens conséquents déployés, elles n’avaient permis la capture que d’un seul requin bouledogue.
Tirer des enseignements des premiers travaux de recherche
En revanche, les premiers résultats des recherches conduites démontrent que les requins présents près des côtes réunionnaises sont des individus solitaires qui viennent occasionnellement près des côtes et passent l’essentiel de leur temps au large. Ces requins, contrairement à ce qui est relayé par la rumeur, ne sont pas sédentaires et ne se cachent pas dans les réserves naturelles. Dans ces conditions, il est évident que la solution émotive des mesures d’abattage permet juste aux autorités de répondre à la pression sociale et ne constituent pas une réponse adéquate. Elles ne permettent pas de protéger efficacement les usagers de la mer du risque requin et s’ajoutent à des captures déjà mal maîtrisées.
Changer les habitudes et les pratiques
Les causes de ces attaques répétées peuvent trouver leur origine dans l’augmentation de la fréquentation du littoral et l’expansion des activités nautiques qui multiplient les risques. Le développement des bassins d’aquaculture et la pratique du shark-feeding attirent les requins. Des moyens doivent être donnés aux biologistes pour poursuivre leurs investigations pour comprendre le pourquoi de changement de comportement et proposer des solutions réalistes. Dans l’attente, FNE et la SREPEN estiment qu’il serait plus efficace de réguler ces activités et par conséquent, l’Etat devrait soutenir les professionnels des sports nautiques.
Benoît Hartmann, porte-parole de FNE : « même si la dernière attaque a eu lieu en milieu d’après-midi, les recommandations susceptibles de minimiser les risques, baignade de nuit ou au lever du jour, en eaux troubles, ou sur les sites de nourrissage des requins connus, doivent être largement diffusées. Il n’y a pas d’autres moyens pour éviter des accidents tout en préservant les requins qui jouent un rôle essentiel dans nos océans ».