Communiqué de presse
Agriculture

Déplacement de Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire dans l’Essonne : FNE demande un développement ambitieux de l’agriculture biologique

Publié le 8 juillet 2011

Demain, les Ministres de l’écologie et de l’agriculture se rendront dans l’Essonne pour annoncer un renforcement du soutien à l’agriculture biologique. Pour FNE, l’agriculture biologique est fondamentale pour rapprocher producteurs et consommateurs en zone périurbaine.

Agriculture biologique : le retard de la France



Le Grenelle de l’environnement a fixé comme objectif d’atteindre 6% de la surface agricole de la France en agriculture biologique en 2012. Malgré une croissance importante ces dernières années, l’objectif est loin d’être atteint avec seulement 3% de la surface agricole en France. Et la région Ile-de-France est particulièrement en retard avec seulement 1,2% !



Pour Michel Riottot, Président d’Ile-de-France Environnement : « C’est un véritable paradoxe. L’Ile-de-France, où la population est demandeuse et où les terres agricoles sont soumises à une forte pression foncière liée à l’urbanisation, devrait être un modèle en matière d’agriculture de qualité et de proximité. Il n’en est rien : le projet de pôle agrobiologique présenté par la Chambre d’agriculture d’Ile-de-France de 100 ha sur les 750 ha de l’ancienne base aérienne de Brétigny sur Orge est remis en question malgré sa pertinence agricole, sociale et environnementale. »



Vers un soutien public à la hauteur des enjeux



Pour FNE, l’Etat doit redoubler d’efforts pour répondre à toutes les demandes de conversion à l’agriculture biologique, soutenir les producteurs dans la durée, et encourager les circuits de proximité, en particulier l’introduction d’aliments bio dans la restauration collective. Il est vital de reconstituer une ceinture nourricière autour des grandes agglomérations.



Pour Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge des questions agricoles : « Nous demandons aux deux Ministres que toutes les aides à la production et aux filières bio soient renforcées afin de répondre aux objectifs du Grenelle et à la demande croissante des producteurs et consommateurs. Nous demandons également une meilleure protection des terres agricoles face à l’urbanisation. »



Benoît Hartmann, porte-parole de FNE, ajoute : « Nous avons là une opportunité de donner une autre image à notre agriculture : plus saine, plus responsable, plus proche des citoyens. »



FNE sera particulièrement vigilante pour que les annonces, qui seront réalisées demain par les deux Ministres, soient à la hauteur des enjeux liés au développement de l’agriculture biologique en France.



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