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Communiqué de presse
Agriculture
François Hollande vole au secours de la PAC verte
Publié le 6 février 2013
Lors de son intervention devant le Parlement européen du 5 février, François Hollande a déclaré son soutien au verdissement des aides directes et au second pilier de la Politique Agricole Commune (PAC). Alors que le vote en Commission Agriculture du Parlement européen des 23 et 24 janvier a porté une sérieuse atteinte à l’ambition du verdissement, France Nature Environnement salue ce signal positif donné à deux jours des négociations des chefs d’Etat européens sur le budget de l’UE.
Le président de la République soutient le verdissement
La France, principale bénéficiaire de cette politique, a toujours soutenu la PAC lors des négociations européennes. Elle avait ainsi annoncé qu’elle s’opposait à une diminution du budget consacré à la PAC, proposée lors du dernier Conseil européen. Seulement, aujourd’hui, François Hollande ne s’est pas dit prêt à soutenir n’importe quelle PAC. Il a déclaré : « je suis prêt à accepter une diminution des aides directes mais à avoir aussi un second pilier, le développement rural, qui puisse permettre à toutes les agricultures d’être soutenues par l’Union européenne». Le Président de la République a par ailleurs insisté sur l’importance de la prise en compte de l’environnement, et il a renouvelé son attachement au verdissement des aides directes (volet vert), en pointant du doigt « certains pays qui maintenant veulent remettre en cause le verdissement de la politique agricole, alors que cet été ça a été un progrès pour à la fois l’agriculture et pour l’Union européenne. »
Pour un renforcement du second pilier
FNE se réjouit du soutien du Président de la République au second pilier qui doit financer significativement les mesures agro-environnementales et climatiques, nécessaires pour répondre à des enjeux environnementaux majeurs. Le verdissement du premier pilier est indispensable pour relever le niveau d’exigence environnementale sur les exploitations agricoles et pour assurer la légitimité de la PAC aux yeux des citoyens. FNE salue aussi le fait que le Président ait souligné l’importance de soutenir le secteur de l’élevage, face à la crise qu’il traverse actuellement. Ce soutien doit favoriser un élevage lié au sol.
Maintenir le cap pour la suite des négociations
Il est essentiel de continuer à défendre un verdissement significatif dans la suite des négociations. Non seulement le montant total consacré au paiement vert doit être maintenu à 30% des aides directes, mais le contenu des mesures mêmes du verdissement doit conserver tout son sens.
Pour Jean-Claude Bévillard, Vice-président de FNE en charge des questions agricoles : « Les déclarations du Président de la République doivent se concrétiser dans le contenu de l’accord financier et de la réforme de la PAC. FNE rappelle que les députés européens doivent profiter du vote en plénière au Parlement pour défendre un verdissement efficace. »
Télécharger ce communiqué en format PDF.
La France, principale bénéficiaire de cette politique, a toujours soutenu la PAC lors des négociations européennes. Elle avait ainsi annoncé qu’elle s’opposait à une diminution du budget consacré à la PAC, proposée lors du dernier Conseil européen. Seulement, aujourd’hui, François Hollande ne s’est pas dit prêt à soutenir n’importe quelle PAC. Il a déclaré : « je suis prêt à accepter une diminution des aides directes mais à avoir aussi un second pilier, le développement rural, qui puisse permettre à toutes les agricultures d’être soutenues par l’Union européenne». Le Président de la République a par ailleurs insisté sur l’importance de la prise en compte de l’environnement, et il a renouvelé son attachement au verdissement des aides directes (volet vert), en pointant du doigt « certains pays qui maintenant veulent remettre en cause le verdissement de la politique agricole, alors que cet été ça a été un progrès pour à la fois l’agriculture et pour l’Union européenne. »
Pour un renforcement du second pilier
FNE se réjouit du soutien du Président de la République au second pilier qui doit financer significativement les mesures agro-environnementales et climatiques, nécessaires pour répondre à des enjeux environnementaux majeurs. Le verdissement du premier pilier est indispensable pour relever le niveau d’exigence environnementale sur les exploitations agricoles et pour assurer la légitimité de la PAC aux yeux des citoyens. FNE salue aussi le fait que le Président ait souligné l’importance de soutenir le secteur de l’élevage, face à la crise qu’il traverse actuellement. Ce soutien doit favoriser un élevage lié au sol.
Maintenir le cap pour la suite des négociations
Il est essentiel de continuer à défendre un verdissement significatif dans la suite des négociations. Non seulement le montant total consacré au paiement vert doit être maintenu à 30% des aides directes, mais le contenu des mesures mêmes du verdissement doit conserver tout son sens.
Pour Jean-Claude Bévillard, Vice-président de FNE en charge des questions agricoles : « Les déclarations du Président de la République doivent se concrétiser dans le contenu de l’accord financier et de la réforme de la PAC. FNE rappelle que les députés européens doivent profiter du vote en plénière au Parlement pour défendre un verdissement efficace. »
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