Communiqué de presse

Jean-Louis Borloo : « La taxe carbone, extraordinaire exemple de désinformation »

Publié le 26 mars 2010

Sébastien Genest, président de FNE, et Jean-Louis Borloo, Ministre d’Etat, ont clôturé le congrès de FNE consacré à l’économie verte. Extraits des principales déclarations.



Taxe carbone et fiscalité verte



Jean-Louis Borloo : «La taxe carbone, extraordinaire exemple de désinformation quand même. La taxe carbone était une éventualité. Moi, je plaidais pour un bonus-malus, activité par activité. On a testé le bonus-malus. On travaille pour d’autres secteurs d’activité. On voit que c’est un système qui fonctionne bien. Au début, il a été incompris… on sait tous que c’est difficile, la fiscalité écologique. On sait tous qu’on la fait. Le bonus-malus est un exemple, l’eco-prêt en est un autre, l’article 245 quater en est un troisième. Il faut aller vers l’étiquetage écologique. On sait tout ça et on le fera et plutôt en avance. Enfin, ce que je trouve extravagant aujourd’hui, c’est que, sont mis en accusation ceux qui l’ont porté plus loin que le grenelle, ceux qui l’ont fait voter, ceux qui l’ont voté par ceux qui l’ont critiqué drapés d’ailleurs, à chaque fois, dans un double discours et dans des positions contradictoires



Sébastien Genest : «Un nouveau modèle économique demandera autre chose que des ajustements à la marge. Il faut être pragmatique et mettre en œuvre des actions concrètes pour faire progresser notre société sur le très court terme. Si nous voulons voir apparaître une véritable fiscalité écologique, nous avons besoin de cohérence entre le ministère de l’Ecologie et le ministère de l’Economie, qui doivent travailler main dans la main.»



Le Grenelle dans les territoires



Sébastien Genest : « Le Grenelle est un dialogue environnemental de qualité. Il faut poursuivre le processus sans report et nous devons l’accélérer dans les territoires. »



Jean-Louis Borloo : « Le grenelle souhaitait une réforme de la constitution. Dans ce domaine, les parlementaires sont allés plus loin avec la création du CESE et des CESER. C’est bien à FNE de prendre totalement sa place dans ces instances avec toute son expertise. Les premiers mois seront décisifs pour ne pas tomber dans la caricature. »



De la cohérence dans l’action gouvernementale



Sébastien Genest : «Le dossier « risques industriels » est un exemple d’un manque de cohérence dans l’action du gouvernement. Il n’y a pas d’articulation entre les tables rondes Risques industriels auxquelles FNE a participé et les Etats généraux de l’industrie. Cette articulation est d’autant plus importante que ces mêmes états généraux impacteront sur la mise en œuvre du grand emprunt.»



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