5 questions à... Anne Lassman-Trappier

Anne Lassman-Trappier est bénévole pour France Nature Environnement depuis une vingtaine d’années et s’investit au réseau Territoire et Mobilité durable et au réseau Santé-Environnement sur les questions de la qualité de l’air. Elle est présidente de FNE Haute-Savoie, de l’association Inspire dans la vallée de Chamonix. Découvrez son interview !

Interview vidéo 👇

Pourquoi es-tu bénévole ?

Je m’inquiétais énormément du réchauffement climatique. C’était il y a une vingtaine d’années.

Je me sentais un peu seule et je suis devenue bénévole pour participer à faire changer les choses plutôt que de me morfondre toute seule, peut-être me ronger de l’intérieur avec cette inquiétude que j’avais.

Quelles sont tes missions ?

Mes missions sont nombreuses puisque j’ai plusieurs casquettes, mais globalement, c’est essayer de travailler en collectif, d’avoir des synergies qui se produisent, d’essayer d’être le plus efficace possible, de choisir les sujets sur lesquels on peut avoir des résultats et obtenir des résultats importants sur des domaines qui vraiment qui valent le coup.

Quel est ton plus beau souvenir ?

En fait, il y en a une multitude. Il n’y a pas un seul événement qui me fait penser que c’était mon plus beau souvenir.

Mais les plus beaux souvenirs, c’est les moments où on se rencontre, où on fait des réunions, où on est avec des gens qu’on aime bien,
qui ont les mêmes valeurs que nous.

On progresse, on fait des brainstorming, on sort des idées incroyables et c’est ces moments-là de convivialité dans le travail créatif qui me plaisent le plus.

Que t’apporte ton engagement au quotidien ?

D’abord, c’est le sentiment d’être utile, de faire quelque chose pour le bien commun.

Puis c’est aussi pour me sentir bien moi même parce que je pense que sinon je serai trop dans la colère, donc je pense que c’est bien, c’est bon pour ma santé. 

Si tu devais convaincre quelqu’un·e de rejoindre le mouvement ?

Je dirais que c’est très salutaire ! C’est salutaire pour l’environnement puisqu’on essaye de le protéger et qu’on arrive quand même à obtenir des victoires.

On fait progresser la société, la façon de penser doucement, tranquillement. Il faut regarder sur le long terme et c’est salutaire pour soi-même.

Parce que je pense que, par exemple, pour calmer un petit peu les émotions d’éco-anxiété, les éco-émotions, travailler ensemble avec des valeurs communes et puis un objectif commun, ça fait vraiment du bien.