Portrait : Claire Michel

Claire Michel est coordinatrice du réseau Education et Sensibilisation à l’Environnement et à la Nature de France Nature Environnement. Elle prend le relais de Rachel Louiset pour les 6 prochains mois.

Qui es-tu ? Que fais-tu ?

Ecologue de formation, j’ai navigué une dizaine d’année dans le secteur de la santé avant d’éprouver un besoin presque physiologique d’un retour à l’environnement. Depuis 5 ans, je redécouvre ainsi les associations de ce secteur et plus particulièrement celles de l’éducation à l’environnement. Aujourd’hui, j’ai rejoint France Nature Environnement (FNE) pour remplacer temporairement Rachel Louiset à la coordination du réseau ESEN (Education et Sensibilisation à l’Environnement et à la Nature) et poursuivre les différents projets engagés pour valoriser les activités d’éducation et de sensibilisation du mouvement FNE.

Pour toi, l’éducation et la sensibilisation à l’environnement et à la nature c’est quoi ? Qu’est-ce qui t’a amené à te tourner vers ce domaine ?

Si j’ai côtoyé des animateurs à l‘environnement pendant mes études, j’ai réellement découvert l’éducation et la sensibilisation à l’environnement et à la nature en étant animatrice de réseau au GRAINE Île-de-France à partir de 2013. Pour moi, l’éducation à l’environnement est plurielle : multitudes d’activités, approches pédagogiques variées, thématiques nombreuses, diversité d’acteurs et tous publics à tout âge… avec la sérieuse ambition d’ancrer des changements de comportement plus respectueux de l’environnement.

Si tu pouvais faire 3 vœux pour l’éducation à l’environnement ?

• Que l’éducation à l’environnement soit encore et toujours plus créative et innovante pour toucher les publics les moins avertis et accélérer la prise de conscience collective.
• Que l’éducation à l’environnement soit financée à sa juste valeur.
• Qu’on n’ait finalement plus besoin d’éducation à l’environnement car chacun saura prendre conscience de son impact sur l’environnement et modifier naturellement son mode de vie en conséquence.

Ton plus beau souvenir ?

En 2016, coordonnant un programme de science participative d’observation des papillons des jardins pour le grand public, j’ai organisé un week-end avec une trentaine d’observateurs. En deux jours, j’ai pu recevoir leur passion pour cette nature ordinaire, leur envie de la protéger et surtout leur désir de partager cette émotion avec d’autres… un très beau souvenir !

Si tu étais un autre animal ?

Un pollinisateur, papillon ou abeille, pour sa coopération avec le monde végétal.

Si tu étais un végétal ?

Une discrète Rossolis dans une tourbière du Jura.

Un message à faire passer aux lecteurs.trices ?

«Va prendre tes leçons dans la nature, c’est là qu’est notre futur» (L. de Vinci)