Guyane : affaire spider, un trafic entre l’outre-mer et la métropole démantelé
Septembre 2024
Le Tribunal correctionnel de Strasbourg a condamné sept personnes impliquées dans un trafic international d’espèces protégées à des peines de prison avec sursis et à des amendes dans un jugement du 26 septembre 2024. Les prévenus se rendaient régulièrement en Guyane afin de capturer illégalement des spécimens d’espèces protégées dans leur milieu naturel – mygales, scorpions, scolopendres – afin de les revendre en France métropolitaine et à l’international.
Le trafic d’espèces protégées est l’un des principaux facteurs d’érosion de la biodiversité, mais aussi le troisième trafic le plus lucratif au monde derrière le trafic de stupéfiants et d’armes, et représenterait jusqu’à 23 milliards de dollars par an.
Si les vendeurs en cause n’étaient pas à la tête d’un réseau ni d’un trafic d’importance, ils participent à la mise en danger des espèces endémiques exportées, et de la biodiversité locale dans laquelle les spécimens importés finissent souvent par se retrouver.