Communiqué de presse

Sommet de Copenhague Une déception et un échec qu’il faut dépasser

Publié le 22 décembre 2009

Le sommet de Copenhague a accouché d’une déclaration politique qui n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Réaction de FNE et de la CFDT qui s’engagent tout de suite dans l’après Copenhague.



Les organisations déclarent : «Il n’y aura pas de traité de Copenhague, ambitieux et juridiquement contraignant. Ne nous enfermons pas dans la déception. Nous souhaitons penser immédiatement à l’après Copenhague ».



Un diagnostic mais pas d’ordonnance


Les Chefs d’Etat et de gouvernement réunis à Copenhague ce vendredi 18 décembre 2009, ont publié une simple déclaration politique. Elle pose un diagnostic partagé sur la crise climatique mais ne comporte aucune ordonnance radicale contre la crise climatique.



Dés lors, la conférence de Copenhague est largement perçue comme un échec. Malgré un fort engagement des ONG et du mouvement syndical, les Etats industrialisés et émergents n’ont pas su franchir le pas, et sont restés sur leurs intérêts nationaux.



Certes l’objectif de 2 degré comme un maximum à ne pas dépasser par une assemblée Onusienne est un point positif. Le réchauffement climatique est un enjeu mondial. Le fait aussi de voir les pays disposant de moyens financiers s’engager dans une aide ciblée aux pays les plus vulnérables est aussi positif.



Mais au delà des déclarations d’intentions, le sommet de Copenhague n’a pas abouti à un engagement précis et à la hauteur des enjeux sur la diminution des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Il n’a pas davantage permis la création d’un organe de contrôle des émissions et d’une organisation mondiale de l’environnement dotée de pouvoir de sanctions.



Pas de défaitisme

La CFDT et FNE entendent dépasser échec et déception. La conférence de Bonn devra être autre chose qu’une simple préparation de Mexico et devra définir la trame précise d’un accord post-Kyoto.



A Bonn, les divers acteurs engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité devront accroître leur mobilisation. La France a des atouts, elle s’est engagé dans un processus positif depuis le Grenelle de l’environnement et le plan Climat-Energie européen. Elle doit continuer à agir en faisant corps avec les autres pays européens pour que l’Union Européenne pèse de tout son poids dans les objectifs de réduction des GES et nouer des partenariats forts avec les pays les plus pauvres et vulnérables.



Eviter l’onde de choc de Copenhague


Les organisations seront particulièrement vigilantes à ce que le résultat du sommet mondial du climat ne serve de prétexte pour baisser la garde dans la lutte contre le changement climatique. Elles demandent au Gouvernement de ne pas contredire sur le terrain les ambitions qu’il a affichées à Copenhague.



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