EDF construit la plus grande centrale photovoltaïque d’Europe à l’Est des Landes

Ce projet, présenté comme un outil d’aménagement et de développement du territoire, est la base d’une réflexion sur l’émergence d’un pôle dédié aux Énergies Renouvelables reposant sur 3 volets : économie, tourisme et formation.

Celui-ci va mener au déboisement de 317 ha de forêt. FNE et ses associations locales s’inquiètent d’une telle atteinte au milieu naturel. Le projet comprend évidemment un reboisement de compensation mais cela ne sera pas suffisant au regard des impacts conséquents de la modification d’une telle surface. En effet, il s’agit d’une destruction pure et simple d’un écosystème complexe impliquant des centaines d’espèces qu’aucune opération de reboisement ne saurait compenser avant plusieurs siècles. D’autant plus que les mesures compensatoires ne rendront pas à la nature des milieux artificialisés, les boisements s’effectuant au mieux sur d’anciens champs, au pire sur des milieux naturels très riches en biodiversité.

Ainsi, FNE par sa fédération locale (SEPANSO) considère que les projets photovoltaïques affectant des espaces naturels ne sont acceptables que s’il n’existe pas de solution alternative pouvant intégrer les capteurs aux toitures des bâtiments industriels, commerciaux, et/ou publics.

FNE rappelle d’autre part que le développement des énergies renouvelables doit avant tout correspondre à des projets territoriaux, en lien étroit avec la population et avec d’importantes mesures de réduction de la consommation d’énergie.