FNE demande à Mme Royal l'arrêt des tirs du loup dans le Var
Le 28 janvier 2015, FNE a demandé à la ministre de l’Écologie d’intervenir pour abroger au plus vite l’autorisation du tir de 4 loups dans le Var.
Le préfet du Var a autorisé à partir du 2 janvier 2015 le prélèvement de 4 loups par les chasseurs dans 15 communes aux alentours du camp militaire de Canjuers, là où justement 4»>http://loup.fne.asso.fr/fr/tir-de-loups-dans-le-var-l-etat-s-enferre.htm… loups au lieu des 3 autorisés avaient déjà été abattus au mois de novembre 2014.
Sans s’interroger sur les raisons de la récurrence des attaques sur les troupeaux de ce secteur et sans rechercher les causes de la vulnérabilité du dispositif de protection des troupeaux aux fins de les modifier, le préfet renouvelle une autorisation de destruction de loups, mesure qui n’a pourtant pas porté fruits précédemment.
Par ailleurs, FNE a constaté l’obstruction faite par l’administration pour la communication des données relatives aux pertes et dégâts subis dans ce secteur par les éleveurs. Alors que dans les autres départements de présence du loup, ces données sont communiquées à tous les acteurs dans la plus grande transparence, notre fédération a du intervenir jusqu’au plus haut niveau de l’État pour que ces éléments lui soient fournis. Et enfin, lorsqu’elles nous sont parvenues après des semaines d’attente, FNE constate amèrement que ces données nécessitent plusieurs jours de dépouillement pour être exploitables.
Face à ce déni des engagements du plan loup qui prévoit la transparence et face à cette caricature de gestion d’une espèce protégée qui peut conduite à supprimer la présence du loup dans le Var, FNE a demandé à la ministre d’intervenir auprès du préfet pour qu’il abroge l’arrêté autorisant la destruction de 4 loups, arrêté sur lequel notre fédération a décidé de faire un recours.
FNE a également indiqué que cet énième épisode de dérive dans la gestion du loup, qui concrétise l’absence de vision prospective en la matière, conforte la suspension de participation de notre fédération au Groupe National Loup. Les conditions d’un dialogue responsable ne sont à l’évidence pas remplies présentement, ce que regrette notre fédération.