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Le dossier du grand contournement ouest de Strasbourg réinscrit à l'ordre du jour de la Commission des Pétitions du Parlement Européen.
Le dossier du grand contournement ouest de Strasbourg a été réinscrit à l’ordre du jour de la Commission des Pétitions du Parlement Européen. Stéphane GIRAUD et Amélie CHALTÉ, directeur et juriste d’Alsace Nature, ainsi que Luc HUBER, animateur du collectif GCO NON MERCI sont intervenus devant les parlementaires de la Commissions des Pétitions.
Bruxelles, mardi 20 mars. Le dossier du Grand contournement ouest de Strasbourg a été réinscrit à l’ordre du jour de la Commission des Pétitions du Parlement Européen.
Stéphane GIRAUD et Amélie CHALTÉ, directeur et juriste d’Alsace Nature, ainsi que Luc HUBER, animateur du collectif GCO NON MERCI sont intervenus devant les parlementaires de la Commissions des Pétitions.
Les derniers rebondissements, notamment le choix du concessionnaire (Vinci[1]) qui présente le projet le plus impactant (350 ha), montrent la volonté de l’Etat français de passer en force dans ce dossier et ce au mépris des directives européennes, en particulier la Directive Habitats relative à la protection stricte des espèces Grand Hamster, Crapaud vert et Pelobate brun. Ceci pour imposer un projet dont l’intérêt public majeur n’est pas prouvé.
Luc Huber rappelle que «La non-efficacité du GCO a été largement démontrée par une expertise indépendante [rapport TTK] et des pièces du dossier d’enquête publique».
La commission des pétitions a décidé de garder le dossier ouvert et les représentants de la Commission Européenne continueront à interroger l’Etat français sur les questions de l’efficacité des mesures de sauvegarde des espèces protégées et sur l’exécution effective de ces mesures. Par ailleurs, elle entend s’intéresser à la qualité des engagements du concessionnaire.
Stéphane GIRAUD précise «les discussions de ce matin ont clairement posé la question de la compatibilité même du projet avec la sauvegarde des espèces menacées et de la biodiversité».
Pour Alsace Nature et le collectif GCO NON MERCI c’est un élément de plus qui montre l’absurdité de ce projet et son incompatibilité avec le respect des directives européennes.
Combien de dizaine de millions d’euros de pénalités l’Etat français devra-t-il payer à l’Union Européenne pour imposer une autoroute qui ne résoudra aucun des problèmes de transport-déplacement de Strasbourg et d’Alsace ?
Le combat continue pour venir enfin à bout de ce projet définitivement obsolète.