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Le préfet du Var veut la peau du loup coûte que coûte
Face à l’exaspération des éleveurs, le préfet du Var veut recruter des chasseurs de loup en Amérique du Nord ou en Europe de l’Est.
De passage à Aups, le préfet du Var a été interpellé par des éleveurs exaspérés par des attaques du loup qui lui ont présenté une carcasse de chèvre. Var Matin relate dans un article du 8 juilet 2013, qu’à cette occasion, le préfet a indiqué que la régulation du loup était une priorité et que des experts de la chasse au loup pourraient être recrutés à l’étranger puisqu’en France, « personne ne sait chasser le loup ».
De telles déclarations par un représentant de l’État ne sont pas acceptables. Le loup est une espèce protégée et le dispositif de tirs de prélèvement ne prévoit pas de pourchasser les loups, mais de réduire ponctuellement la pression du prédateur par un tir lorsque toutes les autres solutions d’effarouchement et de protection du cheptel ont échoué.
De plus, le nouveau plan national d’actions n’est pas un plan de régulation du loup, mais vise à instaurer une cohabitation entre les activités pastorales et le prédateur.
Notre fédération restera plus que vigilante quant à la stricte application du cadre fixé par la réglementation européenne et nationale.