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Nagoya, 22 octobre : la plénière fait le point sur une semaine de discussions
En ce vendredi matin, les discussions de la dixième Conférence des Parties (COP 10) à la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) se sont poursuivies en groupes de travail, groupes restreints et groupes de contacts. La plénière de l’après-midi ne fasse le bilan des progrès et des points d’achoppement des négociations.
Le Groupe de travail I a examiné les projets de décisions concernant la biodiversité des montagnes (les délégués ont approuvé le projet après quelques modifications mineures) et des eaux intérieures (les discussions ont bloqué sur la définition de la «sécurité de l’eau» et se poursuivront la semaine prochaine).
Le Groupe de travail II a examiné les projets de décisions concernant les Perspectives mondiales de la biodiversité, la mise en œuvre de la Convention et du plan stratégique, les communications des données nationales et le programme de travail pluriannuel, mais aucun projet n’a été validé.
Les négociations sur l’APA (Accès aux ressources génétiques et Partage des Avantages) ont permis de trouver un accord sur la question des connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques. Mais il reste à résoudre la question des savoirs traditionnels relevant du domaine public, du respect des obligations et le préambule du protocole.
Lors de la plénière de l’après-midi, le co-président du Comité consultatif informel sur l’APA a présenté les progrès accomplis et les questions en suspens. Il a précisé que le groupe se réunirait le week-end afin de résoudre toute question en suspens. Il devrait donc remettre son rapport à la plénière du 25 octobre. L’enjeu à ce stade est d’importance car toute hésitation ou tout désaccord sur le protocole APA pourrait faire échouer l’ensemble de la COP 10, les pays en développement liant notamment l’adoption du plan stratégique de la CDB à la signature de ce protocole.
Les groupes de contact sur les questions financières, sur la biodiversité marine et côtière, sur les changements climatiques et sur le plan stratégique ont continué de débattre.
La fédération s’inquiète quelque peu que les discussions sur le plan stratégique de la CDB pour la période 2011-2020 n’aient pas encore abouti à un consensus sur les objectifs stratégiques et les principaux objectifs de 2020. C’est notamment le cas concernant les aires protégées, les pourcentages proposés variant de 15 à 25 % pour les aires protégées terrestres et de 6 à 20 % pour les aires marines et côtières. Les négociations sont âpres, se faisant parfois au mot ou à la virgule prés. Rien de plus normal pour des négociations à ce niveau diront certains. Certes, mais souhaitons qu’il ne s’agisse pas d’une tactique de certains délégués pour les faire échouer.
Les «side events» sont venus apportés un peu d’exotisme dans ce climat tendu avec notamment deux conférences sur le recensement de la vie marine et la protection de la biodiversité sur les îles de l’Océan Pacifique.