Fraudes, traité de libre échange : le passage en force des OGM
Une proposition de loi, visant interdire la culture des maïs OGM en France, est actuellement débattue dans le cadre d’une procédure d’urgence. Mais un passage en force des OGM s’organise de manière très forte en coulisses, par des fraudes sur le marché des semences et par des négociations lâches sur l’Accord de libre échange transatlantique. Les autorités politiques doivent réagir et prendre des mesures efficaces pour faire échec aux tentatives d’imposer les Plantes Génétiquement Modifiées (PGM) dans les territoires. Explications de France Nature Environnement (FNE).
line-height:normal»>«Times New Roman»;mso-fareast-language:FR«>De nouveaux cas de fraudes«Times New Roman»;mso-fareast-language:FR«>
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font-family:»Arial»,»sans-serif»;mso-fareast-font-family:»Times New Roman»;
mso-fareast-language:FR«>Six variétés de maïs génétiquement modifiés ont été retrouvées dans des lots de semences de maïs certifiées sans OGM, vendues en France par un semencier espagnol. Cinq de ces variétés sont interdites en Europe, plus le MON 810, certes autorisé mais fortement contesté en raison des carences des protocoles d’évaluation européens. Des précédents de contamination ont déjà eu lieu, conduisant à la destruction de cultures de maïs dans la Sarthe en 2009. Qu’il s’agisse de vice caché ou de tromperie, ces fraudes peuvent à terme imposer le fait accompli des PGM dans nos territoires, comme cela s’est produit en Amérique du Sud, contre la volonté des populations et à l’insu des professionnels.
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mso-fareast-font-family:»Times New Roman»;mso-fareast-language:FR«>Pour Lylian Le Goff, administrateur de FNE en charge du dossier biotechnologies, « ces manœuvres frauduleuses démontrent une nouvelle fois les risques socio-économiques liés aux OGM, qui ne sont ni assumés par les producteurs d’OGM ni couverts par un système d’assurance. Cela implique quatre réactions :
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Tahoma;mso-fareast-language:FR«> «Arial»,»sans-serif»;mso-fareast-font-family:»Times New Roman»;mso-fareast-language:
FR«>renforcer les contrôles de conformité des semences par les services régionaux de la protection des plantes manifestement pris en défaut et insuffisants,
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Tahoma;mso-fareast-language:FR«> «Arial»,»sans-serif»;mso-fareast-font-family:»Times New Roman»;mso-fareast-language:
FR«>assurer la protection des victimes de la vente de semences contaminées par les OGM,
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Tahoma;mso-fareast-language:FR«> «Arial»,»sans-serif»;mso-fareast-font-family:»Times New Roman»;mso-fareast-language:
FR«>instaurer des peines dissuasives à l’encontre des producteurs et des revendeurs de semences génétiquement manipulées reconnus responsables de pollutions et de fraudes,
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Tahoma;mso-fareast-language:FR«> normal»>renforcer l’évaluation des OGM comme demandé par les ministres européens de l’environnement depuis décembre 2008, à la fois dans les domaines toxicologiques et socio-économiques ».«Times New Roman»;mso-fareast-language:FR«>
line-height:normal»>«Times New Roman»;mso-fareast-language:FR«>Concernant les négociations de libre échange entre l’Europe et les USAfont-family:»Arial»,»sans-serif»;mso-fareast-font-family:»Times New Roman»;
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mso-fareast-language:FR«>Ces tractations commerciales, totalement opaques, pourraient se traduire par une libéralisation du marché des OGM. Celle-ci mettrait immanquablement en péril notre qualité de vie et nos équilibres socioéconomiques, particulièrement la spécificité des productions agricoles
mso-fareast-language:JA«>bénéficiant d’appellations
«Times New Roman»;mso-fareast-language:FR«>liées aux territoires. L’Europe doit renforcer et confirmer son exigence d’une exception OGM à ce traité.
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font-family:»Arial»,»sans-serif»;mso-fareast-font-family:»Times New Roman»;
mso-fareast-language:FR«>Pour Denez L’Hostis, président de FNE : « Il faut préserver l’intégrité de notre environnement et la spécificité de nos filières agricoles de qualité face aux contaminations transgéniques. Il s’agit aussi pour l’Europe et la France, très dépendantes d’importations de soja de plus en plus contaminés par des OGM, de recouvrer leur souveraineté alimentaire par un plan de production de protéines végétales prévu par la loi dnormal»>u 25 juin 2008 relative aux organismes génétiquement modifiés«Arial»,»sans-serif»;mso-fareast-font-family:»Times New Roman»;mso-fareast-language:
FR«>. Négocier, certes … mais sans abdiquer sur l’intérêt général ! »«Times New Roman»;mso-fareast-language:FR«>