Antoine Gatet : "Je me suis lancé dans la protection de l'environnement pour être juriste"

Découvrez l’interview d’Antoine Gatet, juriste bénévole depuis 20 ans et vice-président de France Nature Environnement.

Interview vidéo 👇

Peux-tu te présenter ?

Je suis juriste depuis 20 ans au sein du mouvement de France Nature Environnement (FNE) et je suis aujourd’hui vice-président de France Nature Environnement.

C’est quoi le réseau juridique de France Nature Environnement ?

Le réseau juridique, c’est un peu le bras armé de France Nature Environnement. Depuis 50 ans on a progressivement mis en place cette compétence là, de contentieux, d’actions en justice. Aujourd’hui c’est 30 juristes salarié·es, à peu près 80 bénévoles. C’est la force armée contentieuse et de plaidoyer de France Nature Environnement.

Pourquoi le réseau juridique est-il important pour FNE ?

Alors il y a 2 grandes fonctions chez les juristes à FNE et dans le mouvement. Il y a d’abord une fonction de plaidoyer, c’est-à-dire d’amélioration des textes de protection de la nature, des textes de droit de la nature. Et après il y a tout le volet de faire appliquer ces textes-là. C’est-à-dire réussir à saisir les juges au bon moment, pour faire arrêter des projets, pour faire sanctionner des atteintes à l’environnement.

Ça marche de mieux en mieux parce qu’on est de plus en plus compétents sur ces sujets là et on a de plus en plus de monde. On a aujourd’hui presque 300 dossiers au niveau national à FNE et plusieurs centaines si on prend les dossiers des juristes locaux au niveau du mouvement.

Que dirais-tu à celles et ceux qui souhaitent s’engager ?

FNE ça existe depuis 50 ans et nous rejoindre c’est rejoindre l’une des 9 000 associations locales. On a aussi 26 associations nationales, donc c’est rejoindre un vrai réseau national de toutes celles et ceux qui veulent participer à la protection de la nature et de l’environnement.

Pourquoi es-tu devenu juriste à France Nature Environnement ?

Je me suis lancé dans la protection de l’environnement pour être juriste. J’ai fait des études de droit pour faire du droit de l’environnement. J’ai été convaincu dès le début que c’était une arme essentielle pour ça. À FNE, aujourd’hui, on est convaincu·es que c’est une arme essentielle et ça fait partie d’un pan important de l’action de France Nature Environnement. C’est là qu’on gagne parce qu’on à la légitimité de faire ce que l’on fait.